Séance photo en solo pour des portraits intimistes
Des portraits intimistes, authentiques et sensibles
Emilie, que j’avais photographié avec sa petite famille il y a plus d’un an, a souhaité faire une séance photo en solo, cette fois ci. Elle avait besoin d’un regard extérieur sur elle-même et faire un point, en images, sur la femme qu’elle est aujourd’hui. Il faut être honnête, à moins d’être mannequin et être habituée aux séances photos, être pris en photo n’est pas un exercice facile. D’autant plus que pendant ces séances avec moi, vous me parlez de vous, du pourquoi vous souhaitez avoir ces images et c’est souvent un besoin intérieur qui fait appel au plus profond de soi. Alors non, c’est pas une psychanalyse qu’on fait hein ! Cependant, je pense que dans certains cas, comme ce type de séance, la photographie peut être une thérapie.
Le but de la séance photo en solo n’est pas de porter un jugement sur vous. Surement pas ! Je vous écoute, vous observe et comme toujours, je déclenche mon appareil photo quand je vois et ressens des émotions en particulier, les miennes ou les votres. A force de vous observer, je repère rapidement vos expressions naturelles et je sais à quel moment je dois prendre une photo car à ce moment précis c’est vraiment vous. Je tiens à ce que mes images vous ressemblent et soient authentiques et surtout qu’elles vous mettent en valeur.
Photographier les joies et les peines, des portraits intimistes
Je dresse des portraits intimistes de vous-mêmes. Pas besoin d’être dénudée physiquement pour avoir des portraits intimes de soi. Ces séances font parties d’une démarche d’introspection et vous vous retrouvez face à vous même. Sincèrement, je trouve que c’est une démarche très courageuse. Vouloir garder une trace en photo de ce que nous sommes à l’instant T, physiquement et intérieurement, je trouve ça beau.
Je suis donc arrivée chez Emilie avec admiration et determination. Lui montrer qu’elle est belle à tout point de vue. Emilie est hypersensible, comme moi. Elle savait que je pouvais la comprendre. Forcément, elle était un peu stressée au début de la séance et puis c’est passé. On est allé se promener en foret et on est tombé sur des éléments autour de nous qui symbolisaient ce dont on venait de parler quelques minutes avant…
Emilie a ri mais aussi pleuré. On photographie plus facilement la joie que la peine. Pourtant, ça fait partie de la vie. Je n’ai pas peur de photographier la tristesse, la douleur ou la peine. Je pense que c’est important de les exprimer et les photographier pour que, plus tard, nous puissions voir le chemin parcouru, avec du recul.
N’ayons pas peur, soyons nous-mêmes, tout simplement.